Investissement Socialement Responsable (ISR) : kit de survie de l’investisseur débutant

Investissement socialement responsable (ISR)

À quoi bon se déplacer à vélo et acheter en vrac toute l’année, si notre épargne finance de grands projets pétroliers ? 

Fort de ce constat, de plus en plus de particuliers s’intéressent à l’Investissement Socialement Responsable (ISR) en vue de concilier rendement financier et impact positif. Mais se frayer un chemin dans la jungle de la finance durable n’est pas si simple…

Vous souhaitez y voir plus clair et savoir comment votre argent peut contribuer à construire un monde plus durable et responsable ? Suivez le guide !

Avertissement

Les informations fournies sont uniquement à but éducatif. Finclub ne propose pas de conseil en investissement ni de services de courtage. Nous ne recommandons pas d’acheter ni de vendre un actif ou produit d’investissement particulier.

Qu’est-ce que l’Investissement Socialement Responsable (ISR) ?

Qu’est-ce que l’Investissement Socialement Responsable (ISR) ?

  • Panorama des concepts clés
  • Les bonnes raisons de s’intéresser à l’ISR
  • Les 3 idées reçues les plus courantes
  • Une brève histoire de l’ISR 

Panorama des concepts clés

L’investissement socialement responsable (ISR) cherche à concilier rentabilité financière et impact positif sur la société et l’environnement. 

Pour cela, il applique une série de filtres pour sélectionner ou exclure des entreprises selon des critères sociaux, environnementaux ou éthiques.

Les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) permettent de mesurer le caractère durable et éthique d’une entreprise. L’ISR se fonde notamment sur ces critères afin de sélectionner les entreprises qu’il souhaite financer.

  • E. Les critères environnementaux mesurent l’impact direct ou indirect de l’activité de l’entreprise sur l’environnement (consommation d’électricité, transport des marchandises, emballages plastiques, gestion des déchets, émissions de CO2…) ;
  • S. Les critères sociaux concernent les pratiques humaines de l’entreprise et leur impact sur les employés, les clients, les fournisseurs ou encore les communautés locales (diversité et inclusion, parité salariale, droit du travail, engagement communautaire…) ;
  • G. Les critères de gouvernance concernant la direction et l’administration de l’entreprise (relations avec les actionnaires, indépendance du conseil d’administration, transparence financière, lutte contre la corruption…).

Ces critères servent à attribuer aux entreprises une notation dite « extra-financière », c’est-à-dire une évaluation qui se fonde sur des critères autres que purement financiers.

La taxonomie mise en place en 2020 par l’Union Européenne permet ainsi d’orienter les investissements vers des secteurs durables. Ce système de classification propose en effet de catégoriser les activités économiques en fonction de leur contribution environnementale afin d’orienter les investissements vers des secteurs et des activités durables. 

Une activité est considérée comme durable si elle correspond à l’un des 6 objectifs suivants :

  • atténuation du changement climatique ;
  • adaptation au changement climatique ;
  • utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines ;
  • transition vers une économie circulaire ;
  • contrôle de la pollution ;
  • protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes.

Ces différents critères de sélection se trouvent parfois matérialisés sous la forme de labels. 

Délivrés par des organismes indépendants, les labels attestent que le fonds d’investissement répond à différents critères spécifiques et permettent de limiter les risques de greenwashing ; une pratique marketing consistant à mettre en avant des engagements éthiques ou écologiques de manière trompeuse… 

Pour investir, il est possible de passer par une société de gestion, c’est-à-dire par une entreprise qui gère des portefeuilles d’actifs financiers pour le compte d’investisseurs individuels (vous et moi) ou institutionnels (fonds de pension, compagnies d’assurance…).

Ces sociétés de gestion créent des fonds d’investissements, constitués de plusieurs titres d’entreprises (actions et obligations) sélectionnés en fonction de l’objectif du fonds (réaliser une plus-value sur le long terme, préserver un capital, générer des revenus réguliers…). 

Elles peuvent aussi rajouter des critères éthiques ou thématiques, comme c’est le cas dans l’ISR. Par exemple, constituer un fonds spécialisé dans les énergies renouvelables.

Bon à savoir

Vous pouvez visualiser les sociétés de gestion comme des chefs cuisiniers.

Dans leur restaurant, ils constituent des buffets (les fonds d’investissement). Ces buffets peuvent répondre à des objectifs ou à des critères différents (buffet vegan, buffet de saison, buffet détox…).

Les investisseurs peuvent choisir de se servir d’une petite quantité de chaque plat ; ils peuvent aussi préférer se servir d’une grande quantité de quelques plats (en achetant une grande quantité de parts de fonds).

Après étude de leur composition (en passant les plats/entreprises au filtre des critères ESG et de la taxonomie), certains buffets pourront recevoir un label attribué par un organisme indépendant (type guide Michelin).

Les bonnes raisons de s’intéresser à l’ISR 

• Pour vous-même. L’ISR permet de faire fructifier son argent tout en restant fidèle à ses convictions personnelles. Investir dans des entreprises qui répondent à certains critères éthiques peut ainsi apporter une satisfaction personnelle liée à l’alignement entre ses valeurs et ses intérêts.

• Pour la société. L’ISR peut avoir un impact positif sur la société en favorisant les entreprises qui respectent les droits de l’homme, les normes environnementales, sociales et de gouvernance, et qui adoptent des pratiques durables et responsables.

• Pour la planète. L’ISR peut contribuer à lutter contre le changement climatique. En investissant dans des entreprises qui s’engagent à réduire leur impact environnemental et à adopter des pratiques commerciales durables, vous pouvez contribuer à préserver les ressources naturelles pour les générations futures. 

3 idées reçues

C’est moins rentable que l’investissement « classique ». Variante : on ne peut pas gagner d’argent en restant aligné avec ses valeurs. Cette idée, bien qu’assez répandue, est pourtant fausse. Au contraire, les études tendent à démontrer que l’ISR offre une rentabilité équivalente à celle de l’investissement traditionnel.

Difficile de s’y retrouver et de savoir ce qui est vraiment éthique. Pas faux. Il existe plusieurs labels, et tous ne se valent pas. Il existe néanmoins de nombreux outils pour vous aider à choisir les produits adaptés à votre profil et à vos besoins.

L’ISR est restrictif et ne propose d’investir que dans des entreprises à but environnemental. Faux, l’ISR offre un large choix pour vous permettre d’investir en fonction de vos valeurs et de vos convictions. Outre la question de l’environnement, l’ISR permet de couvrir de nombreux enjeux éthiques : droits de l’homme, diversité et inclusion, transparence financière…

Une brève histoire de l’ISR

L’histoire de l’ISR est très récente. En France, c’est dans les années 1980 que certains investisseurs commencent à se préoccuper de l’impact social et environnemental de leurs investissements. 

Quelques fonds sont créés, qui visent à financer des entreprises sociales, solidaires ou respectueuses de l’environnement. C’est le cas par exemple du fonds Épargne et Solidarité (créé en 1983 par l’Église catholique française) ou du fonds CDC Environnement (créé en 1986 par la Caisse des Dépôts et Consignations).

Mais la notion d’investissement socialement responsable se développe réellement à partir des années 2000. Des normes et des labels sont créés, tandis que les pouvoirs publics et certaines associations assurent la promotion de l’ISR. 

En 2006, les Nations Unies soutiennent la création des Principes pour l’Investissement Responsables (PRI). Leur objectif : inciter les investisseurs institutionnels à prendre en compte les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans la gestion de leurs portefeuilles.

L’année 2015 marque un tournant important. Le G20 reconnaît que le changement climatique constitue une menace pour la stabilité financière. La même année, la COP21, conférence internationale, débouche sur la signature de l’accord de Paris. Ce dernier incite les États à « rendre les flux financiers compatibles avec un développement à faible émission de gaz à effet de serre et résilient aux changements climatiques » (article 2). 

Dans les mois qui suivent, le gouvernement crée deux labels : Greenfin et ISR.

Savoir se repérer dans la jungle des labels durables

Savoir se repérer dans la jungle des labels durables

  • Qu’est-ce qu’un label?
  • Les 3 labels principaux
  • Comment les fonds sélectionnent-ils les entreprises dans lesquelles ils investissent ?
  • 3 réflexes pour déjouer le greenwashing

Qu’est-ce qu’un label?

Lorsqu’un fonds d’investissement répond à certains critères spécifiques, il peut se voir attribuer une certification qualifiée de « label ».

Les labels ne sont pas réservés à l’ISR. Il existe par exemple des labels pour distinguer les fonds qui investissent dans des entreprises françaises, ou encore dans des entreprises innovantes avec un fort potentiel de croissance.

Les labels sont décernés par des entités indépendantes : organismes de réglementation (comme le Ministère de l’Économie et des Finances ou l’Autorité des Marchés Financiers), associations professionnelles, agences de notation.

Dans le cadre de l’ISR, les labels permettent d’attester que le fonds répond à certaines normes d’éthique ou de durabilité. Vecteurs de confiance, ils aident l’investisseur à y voir plus clair et à investir de façon conforme à ses valeurs.

Les 3 labels principaux de l’ISR 

• ISR. Créé en 2016 par le ministère de l’Économie et des Finances, le label ISR est attribué aux fonds qui intègrent les critères ESG dans leur processus de gestion et de sélection d’investissement. Plus de 1000 fonds sont labellisés ISR.

• GreenFin. Plus exigeant que le précédent, le label GreenFin a été créé par le ministère de la Transition Écologique. Il est destiné aux fonds d’investissement qui contribuent de manière effective à la transition énergétique et écologique, ainsi qu’à la lutte contre le changement climatique. Plus de 70 fonds bénéficient de ce label.

• FinanSol. Label de la finance solidaire, FinanSol a été créé en 1997 par l’association du même nom, en partenariat avec le ministère de l’Économie et des Finances. Afin d’obtenir ce label, un fonds d’investissement doit financer des entreprises à fort impact social, qui œuvrent par exemple à l’insertion professionnelle, l’accès au logement ou encore la solidarité internationale. Bien qu’ils ne soient pas au cœur du label, les critères environnementaux sont également pris en compte et intégrés dans ses exigences depuis 2016. Aujourd’hui, plus de 100 fonds sont ainsi labellisés FinanSol.

Comment les fonds sélectionnent-ils les entreprises dans lesquelles ils investissent ?

Pour construire un fonds d’investissement labellisable, les sociétés de gestion doivent sélectionner les entreprises selon des critères sociaux, éthiques ou environnementaux (les fameux critères ESG). 

Au moment de constituer un fonds d’investissement, chaque société de gestion sélectionne les critères ESG de son choix. Certaines sociétés vont privilégier les critères environnementaux, d’autres encore les critères sociaux ou de gouvernance. 

Au sein de chaque catégorie, là encore, c’est la société de gestion qui choisit les indicateurs retenus. Par exemple, dans les critères environnementaux : émissions de gaz à effet de serre, consommation d’eau, gestion des déchets, impact sur la biodiversité…

La définition des critères et indicateurs ESG peut tout d’abord mener à l’exclusion pure et simple de certaines entreprises ou de certains secteurs d’activité. 

Par exemple, un fonds ISR peut exclure les industries liées au tabac, à l’alcool ou encore aux énergies fossiles. Cette exclusion peut être totale (tolérance zéro) ou partielle (certaines entreprises du secteur, aux pratiques jugées acceptables, peuvent être tolérées).

Une fois la politique d’exclusion définie, il existe trois méthodes principales pour sélectionner les entreprises qui constitueront le fonds d’investissement. 

La méthode best in class consiste à sélectionner les entreprises « premières de classe », c’est-à-dire celles qui démontrent les meilleurs critères ESG au sein d’un secteur donné. 

Par exemple, si un fonds souhaite investir dans le secteur de l’énergie, il sélectionnera les entreprises du secteur qui ont les meilleurs résultats en matière de pratiques environnementales, sociales et de gouvernance. 

Idem pour le secteur de l’industrie, de l’agroalimentaire, des énergies fossiles… Eh oui, on peut être premier dans une classe de cancres !

Comme son nom l’indique, l’approche best in universe est plus exigeante : en choisissant de l’appliquer, le fonds sélectionnera les meilleures entreprises de l’univers (rien que ça !), celles qui démontrent les pratiques ESG les plus vertueuses, tous secteurs confondus. 

Enfin, contrairement aux deux méthodes précédentes qui se fondent sur des mesures à un instant T, l’approche best effort (meilleur effort) adopte un point de vue plus global et dynamique. Elle privilégie les entreprises qui font des efforts pour améliorer leurs pratiques, démontrant ainsi un bon potentiel d’amélioration de leurs performances ESG dans le temps.

3 réflexes pour déjouer le greenwashing

L’ISR connaît une croissance exponentielle ces dernières années et les réglementations nationales et internationales autour de ces sujets se précisent peu à peu. Toutefois, il reste encore de nombreuses zones d’imprécision, qui permettent une grande liberté d’interprétation quant à ce qui peut être considéré comme durable ou non.

De ce fait, malgré l’existence de labels, il reste parfois difficile de faire la part des choses entre engagement réel et marketing opportuniste…

Voici 3 réflexes à adopter pour déjouer les pièges du greenwashing : 

1. Faites vos recherches. 

Renseignez-vous sur les entreprises et les produits dans lesquels vous envisagez d’investir. Consultez les rapports d’activités, rapports RSE ou toute autre source fiable pour obtenir des informations sur leur impact environnemental. 

Entré en application en mars 2021, le règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) oblige les acteurs financiers à faire preuve de plus de transparence. Ils doivent désormais publier des informations spécifiques sur les risques en matière de durabilité et sur les principales incidences négatives des investissements proposés.

2. Considérez la démarche globale. 

Sociétés de gestion, établissements bancaires… La démarche d’investissement responsable concerne-t-elle un seul fonds ? Ou l’ensemble des fonds proposés ?

3. Évitez les promesses de rendement irréalistes.

Les entreprises qui s’engagent dans une démarche de durabilité connaissent souvent des rendements moins élevés, mais plus durables sur le long terme.

Les bons réflexes de l’investisseur responsable

Les bons réflexes de l’investisseur responsable

  • Panorama des risques
  • Bonnes pratiques pour les limiter
  • S’informer

Panorama des risques

Pas de rendement sans risque ! En décidant d’investir votre argent, vous serez confronté à différents risques. 

Le risque de perte en capital. Vous risquez toujours de perdre une partie ou la totalité de l’argent investi. Sur les marchés financiers, les variations sont la norme, et elles peuvent être brutales, en fonction des performances de l’entreprise ou des événements économiques imprévus.

Le risque de liquidité. En cas de besoin, vous pourriez avoir du mal à récupérer de l’argent liquide rapidement en vendant un investissement. C’est le cas par exemple lorsque vous investissez dans une propriété immobilière difficile à vendre, ou encore dans des actifs dits « illiquides », comme des titres à faible volume de négociation.

Le risque inflationniste apparaît lorsque l’inflation réduit la valeur de votre investissement au fil du temps. Par exemple, si vous investissez dans un produit avec un rendement de 4,5% alors que l’inflation est de 6%, la valeur réelle de votre investissement diminue.

Le risque de change survient lorsque vous investissez dans des actions libellées en devise étrangère ; la fluctuation des taux de change peut alors diminuer la valorisation en devise domestique de votre investissement. 

Imaginons que vous achetiez 1000 actions d’une entreprise américaine. L’action est cotée 10$ à la bourse de New York ; à la date de la transaction, un dollar vaut 0,80€ euro. Vous avez donc investi 10000$, soit 8000€. 

Quelques mois plus tard, votre action a pris de la valeur : elle vaut désormais 12$. Mais pendant ce temps, le dollar s’est affaibli par rapport à l’euro : il ne vaut plus que 0,65€. En vendant vos actions, vous allez donc récupérer 7800€… Soit moins que la somme investie, alors que l’action a augmenté de 20% !

Le risque d’arnaque. Vous pourriez tomber sur une société peu scrupuleuse qui promet des rendements élevés, sans disposer des certifications et agréments nécessaires. La prudence reste de mise avant de choisir à qui vous allez confier votre argent.

Bonnes pratiques pour limiter les risques

• Définir votre profil d’investisseur responsable.

Plusieurs questions essentielles vous permettront d’y voir plus clair et de dessiner la stratégie d’investissement qui vous ressemble.

  • Quelle est votre sensibilité au risque ? Êtes-vous plutôt prudent, en quête de placements sécurisés ? Ou prêt à prendre des risques pour un rendement plus élevé ou des résultats plus rapides ? Ce rapport au risque dépend de nombreux facteurs, tels que votre situation financière, votre mode de vie ou votre personnalité, tout simplement.
  • Quel est votre horizon de placement ? Souhaitez-vous investir à court, moyen ou long terme ? Plus vous êtes jeune, plus votre horizon de placement peut être lointain. Les placements à court terme sont souvent plus risqués, en raison des fluctuations parfois brutales des marchés financiers.
  • Quels sont vos objectifs d’investissement ? Cherchez-vous à protéger votre épargne, à avoir un complément de revenus, à préparer un capital pour votre retraite ? 

• Diversifier vos investissements.

C’est bien connu : il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Que vous pilotiez seul vos placements ou que vous passiez par un fonds d’investissement, la diversification est une pratique essentielle pour réduire les risques. 

Vous pouvez ainsi investir dans différentes classes d’actifs (actions, obligations, produits de base, immobilier, liquidités), dans différentes zones géographiques et différentes industries. Au moment de constituer leurs fonds d’investissement, les sociétés de gestion de portefeuille veillent à respecter cette diversification afin de proposer des produits financiers performants et sécurisés. 

De plus, veillez à toujours garder de côté une épargne de précaution.

• Investissez sur le long terme. 

L’investissement sur le long terme (cinq ans ou plus) permet de limiter les risques en offrant une plus grande stabilité à votre portefeuille. 

Tandis que les placements à court terme subissent de nombreuses fluctuations, les investissements à long terme peuvent offrir une croissance plus lente, mais plus stable. 

Ils vous permettent de plus d’augmenter vos rendements en bénéficiant de l’effet de la capitalisation des intérêts (les intérêts peuvent être réinvestis pour générer à leur tour des intérêts).

• Lissez le point d’entrée. 

Dans l’optique d’un investissement à moyen ou long terme, la pratique du Dollar Cost Averaging (DCA) est une stratégie payante pour contrer les effets de la volatilité des marchés, et donc réduire la prise de risque. 

Plutôt que de chercher le meilleur moment où acheter, cette méthode consiste à investir un montant fixe à une fréquence régulière (chaque mois ou chaque trimestre, par exemple). 

En investissant de manière continue, la prise de risque est diminuée. De plus, le côté émotionnel et parfois stressant de l’investissement est laissé de côté, au profit d’une stratégie très rationnelle.

S’informer et se former

Enfin, quel que soit votre niveau de compétences, il est toujours utile de s’informer et de continuer à se former sur l’investissement. La règle d’or est de consulter plusieurs sources d’information afin d’avoir une vue d’ensemble et de faire des choix éclairés en matière d’investissement.

Voici plusieurs sources d’information utiles :

• Les sites web des régulateurs financiers.

Les régulateurs financiers, tels que l’Autorité des marchés financiers (AMF), fournissent des informations et des conseils pour les particuliers souhaitant investir leur argent. 

• Les sites web des courtiers en ligne.

Les courtiers en ligne proposent souvent des ressources et des outils éducatifs pour les débutants. Vous pourrez ainsi avoir accès à des webinaires, des vidéos ou des articles pour vous aider à gérer votre patrimoine. 

• Les sites d’information.

Plusieurs sites visent à rendre la finance accessible à tous en proposant des contenus de qualité. Soutenue par l’AMF et agréée par le Ministère de l’Éducation nationale, l’association La Finance pour tous propose ainsi de nombreux contenus, simulateurs et quiz.

• La presse spécialisée.

Du côté de la presse financière, le magazine Investir, rattaché au Groupe Les Échos, ainsi que le DAF Magazine proposent tous deux une section spécialement dédiée à l’investissement responsable. Il existe également des médias spécialisés dans la transition écologique : Carenews et Novethic comportent ainsi une rubrique sur la finance durable.

• Les livres et les guides.

Il existe de nombreux livres et guides sur l’investissement pour débutants. Si vous souhaitez commencer à investir en bourse, ne manquez pas ces 7 titres incontournables.

• Les podcasts.

Du côté des podcasts spécialisés, La Martingale est dédiée à l’épargne, au patrimoine et aux finances personnelles. Podcast de référence, L’art d’investir en bourse est animé par un ancien trader : dans des épisodes de 10 minutes environ, Xavier Delmas explique de façon pédagogique les bases de l’investissement et les dessous de la bourse.

Enfin, le podcast On parle cash de la Banque de France fera le bonheur des plus pressés : les épisodes de quelques minutes vulgarisent les sujets financiers et l’actualité économique. La saison 2 commence d’ailleurs par un épisode consacré à la finance verte.

• Les newsletters.

Il existe de nombreuses newsletters dédiées à l’investissement. En voici quelques-unes : Avenue des investisseurs, Snowball, ou encore FEMCA qui s’adresse plus particulièrement aux femmes désireuses de prendre en main leur épargne.

Du côté de l’ISR plus spécifiquement, Épinard offre des conseils pour « mettre du vert dans son portefeuille » en investissant dans des projets durables. Lendopolis explique comment faire fructifier son épargne grâce au financement de la transition énergétique. 

Vous pouvez également découvrir la newsletter de l’ONG Reclaim Finance, qui se donne pour mission de mettre la finance au service du climat.

11 actions concrètes pour démultiplier l’impact de votre argent 

11 actions concrètes pour démultiplier l’impact de votre argent 

Vous souhaitez verdir votre portefeuille et aligner votre gestion financière avec vos convictions ? Voici 11 façons concrètes de démultiplier l’impact de votre argent.

#1 Changer de banque

L’une des premières étapes à envisager est de changer de banque. En tant que client, l’argent que vous déposez dans votre banque est en effet utilisé pour financer des prêts et des investissements auprès des entreprises. Autrement dit, vous pouvez vous déplacer à vélo et manger du tofu toute l’année… et financer malgré vous un grand projet de forage pétrolier.

En choisissant une banque qui intègre des critères sociaux et environnementaux dans ses politiques de prêt et qui s’engage à financer des projets durables, vous pouvez mettre votre argent au service de vos convictions. Ce secteur est en pleine croissance, avec l’apparition de plusieurs néo-banques éthiques.

#2 Placer son argent sur un livret d’épargne

Un livret est un produit d’épargne à faible risque et à rendement modeste. Il permet de mettre de l’argent de côté, tout en laissant la possibilité de le retirer à tout moment sans avoir à payer de frais.

Les plus courants sont le livret A (le préféré des Français) et le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire). Réglementés par l’État, ils offrent des taux d’intérêt fixes.

Au 1er février 2023, le livret A propose un plafond de 22 950 € (somme maximale que vous pouvez épargner sur le livret), pour un taux d’intérêt de 3%.

Le plafond du LDDS est fixé à 12 000€, et son taux d’intérêt est également de 3%. Le livret est dit « durable et solidaire » car les fonds déposés sur votre compte sont censés financer des projets d’utilité sociale ou des projets en faveur de la transition écologique (travaux d’isolation thermique, installation d’énergies renouvelables…). 

Dans les faits, les banques doivent allouer au moins 10% des fonds placés sur les LDDS au financement de ces projets. C’est peu ; de plus, plusieurs ONG et associations pointent régulièrement le manque de transparence des établissements bancaires sur le devenir de ces fonds.

N’hésitez pas à comparer les différents livrets d’épargne !

#3 Ouvrir un compte-titres

Le compte-titres ordinaire (ou CTO) est un compte bancaire qui permet d’investir en bourse en achetant différents actifs : actions, obligations, fonds, ETF… Vous pouvez en ouvrir un dans une banque traditionnelle, dans une banque en ligne ou encore chez un courtier en ligne.

Ouvrir un compte-titres ordinaire peut vous permettre d’investir votre argent dans les entreprises de votre choix, en sélectionnant vous-même celles qui correspondent à vos valeurs et à vos convictions. Vous pouvez aussi investir dans des fonds d’investissement spécialisés dans des thématiques environnementales ou solidaires.

Attention, contrairement au PEA ou à l’assurance vie, les gains du compte-titres ordinaire sont soumis au prélèvement fiscal : les plus-values réalisées lors de la vente des titres sont taxées à 30% (ou au barème progressif de l’impôt sur le revenu + 17,2% de prélèvements sociaux, si c’est plus avantageux pour vous).

#4 Ouvrir un PEA

Un plan d’épargne en actions (PEA) est un produit d’épargne réglementé. Il vous permet d’investir en bourse en achetant des actions d’entreprises françaises ou européennes.

Bon à savoir

Pour voir ses actions éligibles à un PEA, une société doit avoir son siège dans un pays de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen (qui inclut en plus l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein). Depuis le Brexit, les titres britanniques ne sont plus éligibles à un PEA.

Comme pour le compte-titres ordinaire, vous pouvez sélectionner vous-même les entreprises de votre choix, ou choisir d’investir dans un fonds.

Le PEA bénéficie d’une fiscalité plus avantageuse que le compte-titres ordinaire.

#5 Placer son argent dans une assurance vie 

L’assurance vie est le placement préféré des Français. Produit d’épargne et de prévoyance, elle permet de faire fructifier son épargne à tout âge.

Une assurance vie peut contenir divers supports : vous pouvez ainsi placer votre argent sur un fonds euros ou en unités de compte (actions, obligations, etf…). Cette particularité de l’assurance vie vous permet ainsi de diversifier votre épargne et donc de réduire les risques.

Vous pouvez opter pour une gestion libre ou pilotée. Avec la gestion libre, vous prenez vous-même les décisions d’investissements ; vous répartissez votre épargne comme bon vous semble entre les différents supports. 

Cette autonomie comporte des risques : mieux vaut connaître le fonctionnement des unités de compte et des marchés financiers. Si vous êtes novice, vous pouvez opter pour une gestion pilotée : vous déléguez ainsi la gestion de votre contrat à un professionnel, qui va réaliser les différents arbitrages en fonction de votre profil et de vos objectifs d’investissement.

L’argent n’est jamais bloqué : vous pouvez le retirer à tout moment. Enfin, ce produit bénéficie d’une fiscalité avantageuse accessible auprès des meilleures assurances vies éthiques.

#6 Épargner grâce à un PEE

Le plan d’épargne entreprise, ou PEE, est un système collectif d’épargne. Une fois ouvert par l’entreprise, il permet aux salariés d’épargner en y versant leur intéressement (prime liée à la performance de l’entreprise) ou leur participation (quote-part des bénéfices de l’entreprise). Un versement annuel permet ainsi au salarié de se constituer un portefeuille de valeurs mobilières. 

En tant que salarié, vous pouvez choisir de recevoir une partie de l’intéressement ou de la participation sur votre compte-courant, et de placer l’autre partie sur un PEE. Ces sommes sont récupérables au bout de cinq ans : c’est un bon investissement pour des projets à moyen terme. 

Depuis 2010, les entreprises qui ont mis en place un PEE sont dans l’obligation de proposer au moins un fonds solidaire, dont une partie des actifs est investie dans des projets d’utilité sociale ou environnementale.

Bon à savoir

L’intéressement et la participation sont deux dispositifs qui permettent d’associer les salariés à la performance de leur entreprise. Ils sont généralement versés au mois de mai. CDI, CDD, contrat d’apprentissage… Tous les salariés avec une ancienneté de 3 mois maximum peuvent bénéficier de ce dispositif.

#7 Ouvrir un PEL

Vous souhaitez épargner pour un projet immobilier ? Le plan d’épargne logement (PEL) peut vous intéresser. Ce compte réglementé vous permet d’obtenir, après 4 ans d’épargne, un prêt à un taux avantageux. 

Son montant est plafonné à 61 200€ et son taux d’intérêt est fixe : 1% pour les PEL ouverts entre le 1er août 2016 et le 31 décembre 2022, 2 % pour les PEL ouverts à partir du 1er janvier 2023. Attention, contrairement au livret A et au LDDS, ces intérêts sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.

Au terme des 4 ans d’épargne, vous pouvez reconduire votre PEL ou demander un prêt pour financer un projet immobilier (achat ou construction de résidence principale, travaux d’économie d’énergie…). Le montant du prêt varie selon la durée de votre PEL et les intérêts que vous avez acquis ; il ne peut pas dépasser 92 000€. 

#8 Ouvrir un PER

Le plan d’épargne retraite (PER) permet d’économiser durant sa vie active pour se constituer un capital ou une rente complémentaire en vue de la retraite. Il peut être mis en place individuellement ou souscrit par l’entreprise.

Dans le cas d’un PER d’entreprise, vous pouvez l’alimenter par des versements volontaires, en y versant les sommes issues de l’intéressement et de la participation ou encore grâce à votre compte épargne temps. Ce PER peut aussi être alimenté par des versements complémentaires de la part de l’entreprise (les abondements).

Dans la plupart des cas, les sommes que vous versez sur votre PER sont déductibles de vos revenus imposables. En contrepartie, l’argent que vous toucherez une fois à la retraite, sous forme de rente ou de capital, est soumis à l’impôt sur le revenu et parfois aux prélèvements sociaux.

Tous les PER individuels sont tenus de proposer au moins un fonds ISR. Certains PER ont résolument orienté leur demande en ce sens, privilégiant les fonds responsables et solidaires. Vous pourrez ainsi orienter votre épargne selon vos besoins et vos convictions.

Bon à savoir

Le PER n’est pas toujours fiscalement avantageux : tout dépend de votre barème d’imposition. Pour y voir plus clair, rendez-vous dans notre guide du PER !

#9 Investir en crowdfunding

Le crowdfunding, ou financement participatif, connaît un bel engouement depuis une dizaine d’années. L’idée est ici de financer un projet grâce à un grand nombre de participants. 

Vous pouvez ainsi investir dans une start-up prometteuse ou dans un projet qui a du sens : énergies renouvelables, mobilités douces, agriculture responsable… Les initiatives ne manquent pas ! Vous pouvez également financer un projet immobilier orienté vers la transition énergétique, grâce au crowdfunding immobilier. 

Selon la forme de la campagne, vous pouvez devenir actionnaire de l’entreprise en prenant une participation au capital de la société, ou prêter à l’entreprise avec un taux d’intérêt. Les intérêts perçus sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.

Il existe plusieurs plateformes de crowdfunding. Celles-ci étudient et sélectionnent les projets les plus solides, afin de vous offrir des investissements prometteurs. Il ne vous reste plus qu’à choisir !

Bon à savoir

Comme la plupart des produits financiers, le crowdfunding est régulé par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers). Les plateformes doivent obtenir le statut de Prestataire de Services de Financement Participatif (PSFP).

#10 Faire un don défiscalisé

Les dons aux associations ouvrent le droit à une réduction d’impôt sur le revenu de 66% à 75% du montant versé, dans la limite de 20% du revenu imposable. Pour en bénéficier, votre don doit concerner un organisme à but non lucratif, qui a un objet social et une gestion désintéressée, et qui ne fonctionne pas au profit d’un cercle restreint de personnes.

Cet avantage fiscal concerne les sommes d’argent, mais aussi le versement de cotisations ou les frais engagés dans le cadre d’une activité bénévole. Vous pouvez également déduire les dons en nature (œuvre d’art, matériel…) : c’est alors à vous d’en évaluer la valeur. L’association doit valider cette évaluation et vous fournir un reçu fiscal, qui servira de justificatif en cas de contrôle.

Par exemple, un don de 100€ à une association peut donner lieu à une réduction de 66€ de votre impôt. Le don d’une poussette ou d’un ordinateur d’occasion, estimé à 50€, peut donner lieu à un avantage fiscal de 33€.

#11 Investir dans une SCPI 

Si vous souhaitez investir dans l’immobilier mais que vous disposez d’un budget limité, le recours à aux meilleures sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) peut s’avérer une solution rentable.

Une SCPI est un organisme de placement collectif. L’argent qu’elle collecte auprès de nombreux investisseurs (particuliers, entreprises ou associations) lui permet d’acquérir et de gérer un patrimoine immobilier locatif. Vous pouvez ainsi investir indirectement dans des bureaux, des locaux commerciaux ou encore des résidences étudiantes. Au lieu de percevoir un loyer, comme dans un investissement locatif classique, vous êtes rémunéré par des dividendes versés par la SCPI.  

Il existe plusieurs types de SCPI : à vous de choisir celle qui correspond le mieux à vos besoins. Vous pouvez investir en direct, ou souscrire des parts de SCPI à travers un contrat d’assurance vie. Ces deux modes de gestion comportent des avantages et des inconvénients qui leur sont propres.

Au niveau fiscal, ces revenus locatifs sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Si vous décidez de céder vos parts de SCPI, la plus-value immobilière est également imposée.

Choisir les bons intermédiaires financiers : les points de vigilance

Choisir les bons intermédiaires financiers : les points de vigilance
  • Opter pour un intermédiaire régulé
  • Se renseigner sur les performances passées
  • Comparer les frais
  • Faire le point sur les services proposés

Banque traditionnelle ou banque en ligne, courtier, société de gestion, plateforme de crowdfunding, SCPI… Pour vous aider à gérer votre épargne de manière durable, vous pouvez avoir recours à divers intermédiaires financiers. Comment les choisir ?

Opter pour un intermédiaire régulé 

Investir comporte des risques : vous ne voulez pas confier votre argent à n’importe qui. Le premier réflexe à avoir est donc de sélectionner un intermédiaire régulé, afin de vous assurer que les fonds sont protégés. Méfiez-vous des offres par démarchage, des promesses trop alléchantes et des contenus postés par des influenceurs sur les réseaux sociaux.

Les autorités de régulation, telles que l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et l’Autorité des marchés financiers (AMF) seront en mesure de vous fournir des informations sur les intermédiaires régulés.

De plus, tout intermédiaire financier doit être inscrit au registre officiel de l’Orias, Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance. Ce dernier a pour but d’homologuer et de contrôler l’ensemble des intermédiaires financiers : en assurances, en crédit, en investissements financiers et en financement participatif. 

Pour les sociétés qui obtiennent l’agrément Orias, le numéro d’identification (composé de 8 chiffres) doit apparaître sur le site web  et dans les mentions légales. Vous pouvez également aller directement sur le site de l’Orias pour vérifier si le statut du professionnel est à jour.

Se renseigner sur la réputation

Tous les intermédiaires financiers ne se valent pas, même s’ils sont régulés et homologués. La seconde étape est donc de mener votre propre enquête sur le sérieux de l’établissement. Vous pouvez faire une recherche d’avis sur Internet, demander conseil, consulter des forums. 

Voici quelques questions à prendre en compte : 

  • L’acteur est-il connu, jouit-il d’une bonne réputation ?
  • Depuis combien de temps existe-t-il ?
  • Quelles sont ses performances passées ?
  • Quelles perspectives de rendement offre-t-il ?

Comparer les frais

Pour gérer votre argent et vos investissements, un intermédiaire prélève des frais. Ces frais varient beaucoup d’un acteur à l’autre. Prélevés chaque année, ils ont un impact non négligeable sur le rendement final de vos investissements : ils peuvent parfois représenter jusqu’à 4% de votre épargne placée ! Prenez le temps de les étudier.

Pour cela, consultez la documentation du produit financier qui vous intéresse (notice d’information, DICI, DIC…). Outre les frais de gestion, il existe aussi des frais de transaction, de mouvement, de surperformance, de transfert, de courtage… 

N’hésitez pas à prendre contact avec un conseiller afin d’être certain de comprendre tout ce que les frais impliquent. Vous pouvez aussi faire jouer la concurrence si les frais sont négociables.

Enfin, gardez en tête que les frais annuels auront plus d’impact sur le rendement de votre placement, que les frais prélevés au début du contrat.

Faire le point sur les services proposés

Pour finir, renseignez-vous sur la qualité des services proposés par l’intermédiaire financier. Dispose-t-il d’une ligne téléphonique dédiée aux clients ? Quel est le niveau de qualification des conseillers ? L’équipe est-elle réactive et disponible ? 

Certains acteurs proposent des conseils et un accompagnement personnalisé, d’autres se concentrent sur les transactions en ligne. En fonction de vos attentes et de vos besoins, sélectionnez l’intermédiaire qui vous aidera à atteindre vos objectifs financiers.

Pour finir…

Voici les 3 conseils à garder en tête :

  • Faites le point sur vos objectifs d’investissement
  • Diversifiez vos placements
  • Choisissez avec soin vos intermédiaires financiers

Enfin, restez curieux et continuez à vous former et à vous informer tout au long de votre vie !

author
Audrey Croiset

Lead Copywriter chez Syntax Finance, Audrey possède un diplôme d’études comptables et financières (DECF) et une expérience professionnelle de plus de 15 ans dans les secteurs bancaire et comptable.

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